INTRIGUE

Aliya ne se sentait pas très bien tout d'un coup, mais elle ne savait pas exactement pourquoi. Elle continua d'avancer, mais un peu plus lentement, prêtant l'oreille. Elle n'entendit rien. La jeune femme haussa les épaules et entreprit de reprendre son chemin. Elle se figea sur place lorsqu'elle entendit une voix dans son dos. Elle tenta de rester calme. Ce n'était peut-être qu'un simple étudiant. Aliya se retourna donc lentement. Ce qu'elle vit la pétrifia. Deux hommes vêtu de noir, armes en mains... Sans faire de geste brusque, elle porta sa main à sa poche arrière de jeans, endroit où elle avait l'habitude de ranger son briquet. À sa grande horreur, il n'était pas là. Elle était donc immobile devant la bibliothèque et complètement sans défense tout ça parce qu'elle n'arrivait pas à trouver le sommeil et qu'elle n'avait pas pensé à remettre son briquet dans sa poche de pantalon après avoir lavé ses derniers.

- Je...je peux vous aidez? hassarda-t-elle.

Que pouvait-elle faire d'autre après tout? La jeune femme promenna son regard autour d'elle dans l'espoir de voir quelqu'un qui pourrait l'aider à se sortir de cette situation qui était assez délicate disons le. Elle fut rassuré de voir un jeune homme approcher de la sortie de la bibliothèque. Elle le fut un peu moins lorsqu'elle vit l'arme posé sur sa tempe...

«Suis-moi, au moindre mouvement, je tire.»

Une question, une seule me traversa la tête à ce moment "pourquoi moi.?" qu'est ce que j'avais encore fait.? Je ne bougea pas tout de suite, refermant doucement mon livre, j'étais détendu, pour ça que l'autre ne craignait rien sentimentalement, de toute façon un type comme ça ne se mettrai pas à trembler même en projettant toutes mes sensations du moment autour de moi... et comme je ne contrôle ni la puissance, ni la cible que pourrai je faire.?
Je garde le livre dans une poche de mon jean, il est vraiment interressant, et je me lève, le flingue contre ma tempe toujours, et un gout de métal dans la bouche, je devai me concentrer, essayer de trouver quelque chose, peut être qu'en propageant la panique plus mon stress chargé dans l'air... non... il risquerait de tirer et je mourai... mer**!
Au moment de bouger j'essaye de me retourner pour voir son visage, un léger coup de crosse m'en interdit, je fronce les sourcils.

Pourquoi.?

Pas de réponse, un autre coup me dit de bouger, j'avance, je sors de la bibliothèque, au moins comme ça je sais où est le flingue, erreur de sa part, j'ai bien fait de lire des romans policier, mais la mise en pratique est beaucoup plus dur.
J'aperçois une jeune fille elle aussi avec deux hommes, trois contre deux, dur, ont ils des pouvoirs aussi.? Et que nous veulent ils.?

«J'ai trouver seulement celui-là dans la bibliothèque. Le secteur a été vérifier, il n'y a que ceux-ci dans cette section.»

C'était celui qui amenait Nathaniel à coté de Aliya alors qu'il continuait de menaçer ceux-ci mais dans leur dos. L'un des deux autres qui c'était regroupé autour de la jeune fille, leur adressa la parole. En formation autour d'eux, on remarquait immédiatement que ses hommes étaient entraînés dans le pourquoi ils étaient à cet endroit et que s'ils ne coopéraient pas... ils risquaient de ne pas s'en sortir en un morceau...

«Dites-nous où est Ed!»

Oh, ils avaient intérêts à répondre s'ils ne voulaient pas avoir les représailles qu'on leurs réservaient. De toute manière, c'était une question simple et donc ils espèraient une réponse simple.

Tout ça n'était pas très rassurant. Elle ne savait tout simplement pas quoi faire. Essayer de tenir tête à ses malades serait assurément du suicide et elle n'y était pas prête. Et puis, c'était qui ce Ed? Aliya n'en avait pas la moindre idée, mais est-ce qu'un "je ne sais pas du tout de qui vous parlez" serait une réponse convenable pour eux? Probablement pas. Mentir serait encore pire...Elle jetta un regard désespéré au jeune homme qui se trouvait près d'elle. Elle ne l'avait jamais vu auparavent, mais le moment était assez mal choisit pour les présentation. Si seulement elle n'avait pas oublier se foutu briquet! Quoi faire? Rester silencieuse et attendre que les choses empirent ou parler et attendre que les choses empirent.

- Je...n'en sais rien. Je ne sais même pas qui est Ed.

La jeune femme recula d'un pas. Lorsqu'elle sentit le pied d'un de leurs assaillants sous le sien, elle reprit sa place initiale.

Ed.? Inconnu au bataillon mais je doute que l'humour à ma façon les fassent rire, même un peu, ça pourrait peut être simplement "détendre l'atmosphére" si tenté qu'ils soient sensibles à mes émotions extérieurs, si ça marche.
tout ça fait beaucoup de "si" et c'est mauvais signe, je reléve la tête et regarde ma compagne d'aventure, l'air anxieuse, elle répond qu'elle n'en sait rien, je devrai peut être tenter la même chose, mais c'est plus fort que moi de jouer au malin.

Euh... DTC je dirai...

Un blanc se fait, aucune réaction.? Personna n'a donc compris que je me suis foutu d'eux.

Non... rien je connai pas en fait...

La présence du flingue dans son dos se fesait plus menassante à chaque instant, j' essaya une seconde fois de me retourner, mais je ne reçu qu'un coup en guise de réponse, j'en ai marre.

La sensation d'avoir une arme droit sur soi n'était pas des plus agréable. Lorsque la personne près de vous semblait se faire un malin plaisir à rigoler alors que ce n'était pas le moment, la sensation était encore pire. La jeune femme lâcha un petit cri de surprise lorsqu'il firent tomber le jeune homme. Tout ça s'annonçait très mal. Ah, mais elle vennait tout juste de se rappeler un détail. Elle avait eu la bonne idée de récemment s'acheter des souliers auxquels étaient intégré une poche caché et un briquet y était constamment caché. Le seul problème maintenant était de réussir à l'atteindre. Après il ne resterait plus qu'à crammer leurs assaillants. Mais pour le moment, elle tentait de garder son calme tout en jouant à la pauvre petite fille affolée.

- Ne lui faite pas de mal je vous en pris. Nous ne savons rien. Laissez nous tranquille.

Aliya se pencha doucement près du jeune homme.

- Mais qu'est-ce que tu fais, murmura-t-elle à son compagnon.

Je ne fesais rien, je subissais, mais cela ne me dérangeais point, pour l'instant du moins, tant qu'ils ne me tiraient pas dessus tout ce passerai bien, pour eux...
Je pense que plus je soufrirai plus j'arriverai à faire passer l'impression de douleur en dehors de moi dans les autres, désolé d'avance pour l'autre fille, elle soufrira si elle s'approche de trop, mais tout est dans la tête.
D'ailleur elle se pencha vers moi, toujours rien compris à ce que je fesai, mais je fesai rien, y avait rien à faire de toute façon, mais je ne voulai pas qu'elle agisse, elle, tout de suite, je lui lança un sourire, et clin d'oeil.

Pas de casse... tente pas tout de suite...

J'avais murmuré la fin pour qu'elle l'entende, espérant que les autres n'avaient pas saisi ce que j'avais dit, espérons.
Je me concentrais sur la douleur, celle qui envahissait progressivement mon corps, essayant de la difuser, de ne pas la contenir, seul chose que j'arrivai à faire, je sentai en plus de cela l'exaspération des "méchants".

Au fait on a pas le droit à un Joker.? Je sais vraiment pas qui est Ed... pourtant avec un nom comme ça......

Gros silence de nouveau, regard horrifié de mon entourage, ouais! de la violence, j'adors... j'espère que ça fera pas trop mal quand même.

Alors que Aliya s'approchait de Nathaniel, elle se fit sèchement et rapidement redressée et reculer par en arrière. La tension commençait à s'échauffée et les hommes ne semblaient pas réellement à avoir beaucoup de temps à leur consacrer. ils avaient d'une certaine manière laissée une chance à l'homme de leur répondre mais l'insolence et le jeu auquel il essayait de jouer n'était pas du tout approprié. Un coup d'arme derrière la tête de Nathaniel, l'autre devant lui ne se fit pas prier et tira. Une balle dans le bras (XD). Rien n'était terminer, alors qu'Aliya était concentrée sur ce qui se passait du coté de Nathaniel, derrière ses pieds avait eu le temps de sortir deux bras qui empoignèrent violament ses pieds l'empêchant de se bouger.

«Attacher-les ensemble, on les embarquera plus tard!»

Les hommes insouciants de Nathaniel et de son état, le jetèrent parterre et se mirent à attacher ses mains avec une corde tout en effectuant des noeuds très serrés. Celui qui avait pointé une arme sur Aliya, lui empoigna rapidement les mains en lui faisant mal et enroula à son tour la corde. Lorsque les noeuds furent faits, les pieds d'Aliya se délièrent et l'homme la traina par le bras tout en la jetant aux cotés de Nathaniel. Les menaçant de leurs armes, les mains s'enfoncèrent dans le sol, deux des trois hommes les observaient d'un air menaçant alors que l'un d'entre eux liait les liens de l'un et de l'autre ensemble.

«Plus de temps à perdre avec eux, assurez-vous simplement qu'ils ne pourrons pas s'enfuir.»

D'un sourire, l'un des hommes pointa son arme sur Aliya.

«Compris Chef!»

Et ce qu'elle pensait être une balle se révella à être une petite seringue qui se planta dans sa jambe. En quelques secondes à peines elle ressentait que celle-ci était paralysée... Oh la pauvre petite chouette..

Décidémenet, ce mec était cinglé. Elle espérait grandement qu'il avait un plan parce que apparement leurs assaillants ne semblait pas être d'humeur à rire. Elle se contenta donc de faire un petit signe de tête au jeune homme pour lui confirmer qu'elle ne tenterait rien pour le moment. Que pouvait-elle faire d'autre de toute façon? Même si elle aurait voulu lui dire autre chose elle n'aurait pas pu le faire puisqu'un des homme la releva sèchement et la poussa à l'écart.

- Hey, lâch...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'un coup de feu se fit entendre.

- Oh mon dieu...

Elle n'avait qu'une envi, aller près du jeune homme pour vérifier son état, mais elle ne le pouvait pas. Quelque chose ou quelqu'un venait de lui aggriper les pieds, la clouant sur place. Ils lui lièrent ensuite les mains avant de la pousser lourdement sur le sol près de Nathaniel. Lorsqu'elle releva les yeux, elle vit l'arme qui était pointé sur elle. Aliya ferma les yeux, convaincue que son heure était maintenant venue. La détonnation se fit entendre, mais étrangement, elle ne senti pour ainsi dire rien du tout. Lorsqu'elle se risqu'à à réouvrir les yeux, elle appreçut la petite seringue planté dans sa jambe. Peu de temps après, elle ne sentait plus du tout la jambe en question. Impossible pour elle de se sauver maintenant.

- Sales bruttes!

Sans comprendre ce qui se passa, un feu suivit d'une vive douleur m'atteignit, je m'écroula au sol par réfléxe plus que par conscience, me tenant le bras, mais qu'est ce qu'ils foutaient ça fait un mal de chien.
Je ne tenai plus, sentant que je m'épuisais, comment ne pas utiliser son pouvoir lorsque l'on ne le contrôle même pas, lachant des effusin d'énervement, de haine, et de douleur, ainsi qu'un peu d'anxiété dans l'atmosphére déja tendu, j'en venai à suffoquer, une impression de densité dans l'air autour de moi.
Mais à pein eu je le temps de réfléchir un peu à la situation qu'on me jetta dans un coin, attaché à l'autre, et elle apparement paralysé par ce que j'avais entraperçue, une seringue, pas de chance, on est vraiment mal barré.
Je sentai le sang couler contre ma main, étant attaché tel quel, dans une position plutôt inconfortable, je jetta un oeil à l'homme le plus proche.

C'est pas possible un pansement...?

Ma voix n'était qu'un murmure plutôt plaintif, je ne controlait même plus ça, quel honte, j'étais réellement faible.

Maintenant qu'ils étaient attachés et d'une certaine manière, maîtrisés les hommes redressèrent leurs armes. Ils n'avaient plus rien à faire autre que de continuer leur mission. Ils reviendraient un peu plus tard ramasser cet étudiant potentiellement suspect mais son état n'était pas réellement inquiétant... Enfin pour eu du moins... Oh, celui qui voulait jouer au plus malin demandais maintenant un pansement? Un des hommes mit la main dans ses poches et en sorti un long bout de tissu qu'il déposa à un mètre devant celui-ci.

«Allez, on continue!»

Un baiser soufflé par l'un des hommes qui semblait trouver la situation très amusante, ils se regroupèrent et continuèrent leur chemin, disparaissant dans le tournant d'un corridor.

Quoi? Ils n'étaient quand même pas sérieux! Ils allaient les laisser là, attaché et souffrant. La jeune femme se tourna avec mal afin de voir dans quel état se trouvait son compagnon. Il saignait, mais bon ça elle s'en doutait. Le problème c'est qu'elle ne savait pas du tout quoi faire. Elle tenta de réfléchir à une solution possible. Impossible pour elle d'atteindre le briquet dans son soulier. Impossible de se lever avec sa jambe complètement paralyser. Les liens à ses poignets étaient tellement serré qu'elle ne sentait plus le sang atteindre ses mains. Alors qu'elle tentait de penser, elle constata qu'elle avait quelque chose dans sa poche de pantalon. Aliya réussi à y glisser sa main et à en sortir une lime à ongle. Enfin! Une solution! La jeune femme commença donc à vigoureusement gratter la lime sur ses liens. Tous les films qu'elle avait vu allaient finalement lui porter fruit. Après quelques minutes de travail acharné, les liens cédèrent enfin. Elle se retourna ensuite vers le jeune homme pour lui enlever les cordes. Une bonne chose de faite. Il n'en restait pas moins qu'elle ne pouvait pas se sauver et que lui saignait tout de même beaucoup.

- Il faut trouver une endroit pour se cacher. Ensuite on essaiera de trouver quelque chose pour ta blessure. Espérons seulement qu'ils ne vont pas revenir.

- Aliya. Je ne vois pas vraiment en quoi je pourrais t'aider sinon à essayer de soigner ton bras.

La jeune femme reprennait peu à peu une respiration normal. Leurs asaillants se trouvant ailleurs, elle se dit qu'ils auraient peut-être une chance de se sauver, mais Nathaniel ne semblait pas être du même avis.

- Impossible pour moi de les suivres. J'ai une jambe complètement paralyser. Et puis, de toute façon je ne crois pas que ce soit une très bonne idée. Ils pourraient nous tirer dessus à nouveau s'ils nous voient. On serait mieux d'aller se cacher en attendant que les rofs viennent nous aider. Ils ne vont quand même pas rester les bras croisé alors que des malades se promennent dans l'établissement.

Tout ce qu'elle espérait était que l'état du bras du jeune homme n'allait pas s'agraver.

Je regarde l'autre, bien... si elle pouvait juste faire le noeud à mon bras, c'est juste ça l'aide que je veux, j'ai la bande, mais j'ai pas quatres mains.

Aide moi justement pour mon bras... fait un noeud avec la bande... s'il te plais...

Je regarda autour de nous pendant qu'elle m'aidait, et l'aida à tenir avec sa jamba paralysée.

Tu peux quand même marcher avec une seule jambe non.? ça va vite passer de toute façon....

J'étais quand même, malgrès la situation et le danger super exité à l'idée de les retrouver, mais il nous faudrait une arme et vite, attendre ici et la pire des choses à faire, alors je retourna et fit un pas dans le sens où étaient partis les autres, aussi le sens donc de la bibliothèque.

Alors.? tu décide quoi.?

Au moment où enfin j'allais vraiment partir, et où mon bras ne me lançait plus comme avant, la bande que je m'intenais sur la blessure pour éviter au sang de couler disparut, genre petit à petit, comme si elle était absorbé, ou bien si elle devenait transparente, sauf que je ne la sentais plus, et... mer** du coup le sang se remit à couleur le long de mon bras, je voulu tourner la tête pour demander de l'aide à l'autre fille, mais je fus pris d'un vertige.

Oula...

Je me posa dos au mur, lachant mon bras, laissant les gouttes de sang tomber petit à petit, je me sentai pas bien d'un coup, qu'est ce qui se passait..?

Aliya s'appuya sur le mur le plus près pour ne pas tomber. Puis, elle agrippa la bande que le jeune homme tenait dans sa main et entreprit de la nouer sur sa blessure.

- Je ne sais pas si ça va passer vite, mais pour le moment c'est très présent. Pour se qui est de marcher...je dirais plus sautiller sur un pied, mais disons que c'est un peu plus bruyant que de marcher.

La jeune femme fixa ses pieds un moment. Puis, elle se pencha pour prendre le briquet qui se trouvait dans sa chaussure.

- Et bien disons que je suis prête à protéger tes arrière...

Que pouvait-elle faire d'autre après tout? Elle avait peine à ce tenir debout. Et puis, si quelque chose tournait mal il fallait bien que le jeune homme ai une protection quelconque. Elle n'était pas stupide, elle savait que ce devait être un mutant, mais comme elle ne connaissait ni la nature de son pouvoir ni le contrôle qu'il avait sur celui-ci, elle préférait jouer les protectrice. Tout d'un coup, elle vit la bande disparraître, tout d'un coup. Le premier réflex que la jeune femme eu fut d'enlever son chandail. Par chance, elle avait garder la camisole avec laquelle elle dormait en dessous. Aliya prit donc son chandail pour recouvrir la blessure de Nathaniel.

- Je ne crois pas que tu sois en état de leur courir après. On serait mieux d'aller dans la bibliothèque, trouver un endroit où ils ne trouveraient pas. Et puis, je pourrais aussi essayer de regarder si je peux faire quelque chose pour ta blessure.

Dans la bibliothèque.? Bonne idée, c'est justement par la que je voulai aller, bon refuge, bonne cachette, mais bon plan pour voir par où ils sont partis aussi.
Tant pis pour la bande, mais ce qui me gène c'est cette impression de malaise, pourtant j'ai pas perdu tant de sang que ça, le corps en est un peu plus fourni.
J'acquiesse.

Ok pour la bibliothèque...

Elle va à cloche pied, moi me tenant le bras, je me tiens debout appuyé contre un côté du mur, laissant derrière moi des traces de mon passage, mais je n'ai même pas fait 15 mètres que je m'écroule, blanc comme un linge, je ne tiens plus sur mes jambes, et mon t-shirt avant blanc s'est tout teinté de rouge, et ça ne fait qu'empirer.

Je... je crois qu'on devrait passer à l'infirmerie... je...

Je réussis à m'adosser contre le mur, mais je ne peux pas me lever, encore faire tout le trajet jusqu'à l'infirmerie.

La jeune femme commença à avançer du mieux qu,elle put en direction de la bibliothèque, mais sa jambe lui causait bien des souci. Soudainement, elle vit le jeune homme s'écrouler sur le sol.

- Nathaniel!

Elle se pencha du mieux qu'elle put, sa jambe paralyser bien droite derrière elle. Elle prit le chandail maculer de sang dans sa main et tenta de le resserer sur le bras du jeune homme. Comme si ça n'allait pas déjà assez mal comme ça!

- Attend, ne bouge pas. On va trouver une solution tu vas voir.

L'infirmerie, ça c'était une bonne idée. Encore fallait-il qu'ils s'y rendent. Elle se voyait très mal traîner Nathaniel avec elle alors qu,elle avait de la difficulter à supporter son propre poid. Elle ne voulait pas non plus le laisser seul dans le couloir. S'il arrivait quelque chose le temps qu'elle était partie, elle ne se le pardonnerait pas. Il devait bien y avoir un moyen d'empêcher le sang de couler à flot. En cherchant dans sa mémoire, Aliya se rappela une émission de télévison qu'elle avait récement vu. Elle prit donc le bras ensanglanté du jeune homme et le leva de façon à ce qu'il soit parallèle au mur, tout en tenant son badage improviser bien serré sur sa plaie.

- Comme ça le sang devrait arrêter de couler, ou du moins en moins grande quantité. Surtout tu ne t'endors pas même si tu es faible d'accord? S'il le faut je vais te frapper. On a qu'à parler tout les deux en attendant de trouver une solution.

Trouver une solution.? Mais il faut au moins bouger de la, même en rampant, j'en sais rien comment on peut faire mais... j'ai pas envi qu'on me fasse un autre trou dans la peau surtout s'ils partent...
Je sens la tention monter en moi, oh non... on me dit de pas me fatiguer, mais même quand je comate je m'énerve et je maîtrise pas ces vagues de pouvoir émotionnel, ça fait comme un courant électrique sur ma peau, et la tension monte dans l'air, ma douleur qui s'extériorise.

Ecarte toi de moi !

Faut pas me toucher, tant pis, qu'elle coure jusqu'à l'infimerie toute seule, je la suivrai de loin.

Ecoute, vas vite jusqu'à l'infirmerie, je te suis de loin comme je peux, essaye de pas tomber, et euh... sert toi de ton pouvoir... de toute façon je crains... rien... c'est bon...

En fait c'était pas si vrai, je cragnait beaucoup, au beau milieu du chemin, en sang, à moitié KO, et surtout comme ça à la mercie de mon pouvoir qui m'épuisait, mais je ne le disai pas.

[Petite précision, Aliya tu ne peux pas du tout sautiller étant donné que ta jambe est paralysée et que tu ne peux même pas la plier pour sautiller. Aussi, tu la sens plus lourde et donc tout ce que tu peux faire c'est des pas chassés. Aussi, vous entendez dans votre tête se message: «Je sais que la situation est critique, veuillez s'il vous plait collaborer avec les agents... Ne vous montrez nullement agressifs... et trouver vous un endroit pour vous cacher...Nous faisons notre possible pour pouvoir venir vous aider... tenez bon...» ]

Critique, la personne qui avait prononcé ça ne savait pas à quel point. Un larme coula sur la joue de la jeune femme. On dirait bien qu'elle s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Elle avait peur, c'était normal non? Elle se trouvait au beau milieu d'un couloir, pratiquement incapable de marcher et avec Nathaniel qui perdait du sang à vu d'oeil. Elle ne savait plus quoi faire. Elle sentit même la panique la gagner peu à peu, mais elle resta calme. Paniquer n'arrangerait en rien leur situation.

- Quoi? Pourquoi qu'est-ce qui se passe?

Aliya ne comprennait pas vraiment pourquoi il voulait qu'elle s'écarte de lui. Est-ce qu'elle lui avait fait mal en tentant d'empêcher le sang de couler où est-ce qu'il y avait autre chose?

- Hors de question que je te laisse seul. S'ils reviennent ils pourraient bien décider d'en finir avec toi. Et puis, je ne sais même pas si je serais capable de me rendre jusqu'à l'infirmerie assez rapidement. Ton état est de pire en pire.

Elle avait belle tentative cette voie dans ma tête, mais cela ne rassurait pas ma curiosité, ni même ne me rassurait tout court, se cacher, attendre...
Il fallait plutôt que je me calme, mais la douleur me donnait l'impression que j'allai exploser, ça ne m'ettais arriver qu'une ou deux fois une chose comme cela, j'ai soudain chaud, l'air se charge, j'ai l'impression d'être remplu d'électricité, moi je ne resens rien que cette exteriorisation survolté, mais mon entourage...

Ecarte toi! C'est... c'est à cause de mon pouvoir... je controle pas....

Je resta recrocvillé sur moi, assis par terre, calmant la douleur comme je pouvai, mais je me sentai de plus en plus mal, et pas qu'à cause de mon bras.
Il fallait bouger, je le sentai, j'essaya de me relever en m'appuyant contre le mur, j'irai jusqu'à la bibliothèque.

Qu'est ce qu'on fait...?

La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois. Même si elle ne connaissait pas la nature exacte du pouvoir du jeune homme, elle préférait ne pas prendre de chance. Elle glissa donc sur le sol pour aller environ deux à trois mètres plus loin. Tout ça allait vraiment mal se terminer.

- Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse? On est pas en état de se battre contre ses types, t'arrête pas de perdre du sang depuis tantôt et s'ils reviennent je ne sais pas ce qu'ils pouraient nous faire. Le mieux c'est de se cacher. On a pas beaucoup de choix de toute façon. À moins que tu n'ai un meilleur plan. Si c'est le cas, je t'écoute.

Aliya tenta à son tour de se relever. Elle ne savait pas combien de temps la paralysie allait durer, mais elle espérait que l'effet s'estomperait bientôt. Une fois debout, elle avança lentement vers la bibliothèque, trainant sa jambe immobile derrière elle.